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par Naturop 29 sept., 2020
Si vous êtes déjà allé au Japon ou que vous vous intéressez à la culture du pays, vous devriez avoir remarqué que les japonais sont assez minces et qu’il est assez difficile de trouver des personnes obèses là bas. Difficile mais pas impossible. Aux Etats Unis, le taux d’obésité dépasse les 40% contre 3.7% pour le Japon soit 10 fois plus, on pourra d’ailleurs retrouver ce facteur 10 plus tard dans la vidéo. En France on est entre les deux, on tourne autour de 17% de taux d’obésité. Et là la première question que je me posé c’est : qu’est ce qui fait la différence entre un 3.7% d’obésité et un bon 40% aux Etats-Unis ? Au début je me suis dit que c’est parce qu’ils consommaient beaucoup de thé vert, d’algues, de poisson et de nourritures fermentée, comme le kiimuchi ou le natto, qui sont excellent pour le fonctionnement du microbiote intestinal et par conséquent le métabolisme. Cependant, j’aimerai me concentrer sur un point en particulier qui me semble être la clé de voûte du problème : l’environnement et la qualité de la nourriture. Je m’explique : En 2017 on trouvait 243 000 fast food aux US, contre près de 6200 au Japon soit 15X moins. En France on en retrouvait 32 000 soit environ 5x plus qu’au Japon. Et bizarrement si on multiplie 3.7 par 5 on arrive à 18.5 soit presque le pourcentage d’obésité en France à la même période. Il semblerait qu’il y ait une corrélation directe entre le nombre de fast food et le taux d’obésité du pays. Mais ce n’est pas tout. Au Japon on retrouve une grosse variété de restaurants avec de la nourriture relativement saine. Admettons que je suis la personne moyenne toujours occupé en France et que j’aimerai manger une bon petit déjeûner mais que je n’ai pas pas le temps de cuisiner à la maison. Qu’est ce que je mange au petit dej ? L’option principal est assez limité au petit déjeuner, en général ca va tourner autour de viennoiseries accompagnées d’un café ou bien d’un petit déjeûner au macdo accompagné d’une boisson chaude. Bien évidemment certaines personnes auront de meilleurs alternatives à ca et vont aller acheter des fruits à la superette du coin ou acheter des barquettes de fruits frais ou autre. Mais si j’essaie de réfléchir à ce que la personne moyenne choisirai, je pencherai vers ca, vu que c’est justement ce que je faisais avant d’avoir mes connaissances actuellement en alimentation. C’est d’ailleurs en partie pour cette raison qu’on s’en sort bien mieux en France qu’aux Etats Unis malgré l’adoption de leur mode de vie : à savoir la diversité de produits frais disponible et que ce soit en magasin alimentaire ou en restauration rapide. D’ailleurs nous reparlerons des supérettes juste après. En comparaison c’est quoi un petit déjeûner rapide au Japon ? Alors bien qu’il y ait plus de 6000 fast food au japon, il y’a aussi 5000 « rice bowl », les plus gros sont à Yoshinoya, Sukiya et Matsuya. On peut voir ca comme de la restauration rapide relativement bonne pour la santé. Par exemple pour 4 dollars ( soit environ 3 euros ) à Sukiya, pour le petit déjeuner vous pouvez avoir beaucoup du riz, de la soupe miso avec des algues, des oeufs, du poisson, une petite salade de pomme de terres. C’est un peu l’équivalent des petits déjeuner à l’hôtel sauf que là ca coûte seulement 3 euros. Ou bien vous pouvez acheter votre petit déjeuner en magasin, et retrouver la soupe miso, le riz, le poisson ou des sushi frais ou encore des salades. Alors oui on a ca en France mais pour trouver la même fraicheur il faut aller dans des magasins spécialisés et c’est cher mais surtout plus difficile à trouver. Ce qui nous emmène au point suivant : Au Japon la qualité des aliments est bien supérieure Au Japon les gens font leurs course quasiment tous les jours. Quand nous, on fait nos courses pour la semaine, eux y vont tous les jours, voir même plusieurs fois par jour. Du coup les aliments sont toujours ultra frais. De la même manière, la qualité moyenne d’un aliment au japon est hautement supérieure et certains aliments sont tellement qualitatifs qu’ils sont offerts comme cadeau. Les fruits par exemple peuvent atteindre des centaines d’euros au kg. Quand je casse un œuf dans la poêle, le jaune se casse. Au Japon vous pouvez tenir l’œuf avec vos doigts sans en briser la pellicule et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. Et comparé à nos magasins qui ne contiennent quasiment que des produits transformés avec des sucres ajoutés, un nombre incalculable de conservateurs et additifs, la différence est assez marquante. Aller on va dire que si on achète des amandes ou des cacahuète y’aura rien d’autre dedans, mais bon pour le reste c’est pas la même histoire. D’ailleurs si il est si facile pour les japonais d’acheter à manger plusieurs fois par jour, c’est parce qu’il y’a des supérettes partout. On retrouve 55 000 supérette au Japon soit 10x plus au kilomètre carré qu’aux Etats Unis. Concernant les Soda on est à 170L par an par personne aux USA contre 32L litres au Japon. En France, on est encore une fois entre les deux à savoir 50 litres environ. Au Japon avec les repas on consomme en règle général du thé vert qui est un brûleur de graisse naturel. Et même dans les distributeurs automatique, on retrouve surtout des boissons sans sucre (globalement du thé, du café et de l’eau non sucrés) Alors j’aurai pu parler du fait que les japonais mangent en petite quantité ou qu’ils font pas mal de sport mais ca fera l’objet d’une prochaine vidéo. Au final, la différence abyssale d’obésité entre le Japon et les autres pays se résume en un point : La bouffe. Sa qualité, ses quantités, sa fraîcheur mais aussi sa diversité, l’absence de sucre dans la plupart des produits. Tout en gardant à l’esprit qu’un aliment riche minéralement aura plus tendance à nous rassasier. Et qui dit aliment de qualité, dit aliment riche minéralement parlant. Pour voir la vidéo originale : https://youtu.be/MQYObRdzY-4
par Naturop 29 sept., 2020
Le cholestérol est un vrai problème, c’est un fait. Chaque jour de nombreuses personnes développent des pathologies liées à un taux de cholestérol élevé. C’est une substance qui présente en de trop grande quantités peut provoquer des maladies. Le cholestérol est un lipide de la famille des stérols qui joue un rôle central dans de nombreux processus biochimiques. Le cholestérol tire son nom du grec ancien chole qui signifie la(bile) et de stereos (solide), car il fut découvert en 1758 sous forme solide dans les calculs biliaires par François Poulletier de La Salle. Mais ce n'est qu'en 1814 que le chimiste français Eugène Chevreul lui donna le nom de cholestérine. Le mot « cholestérol » désigne une molécule unique. Ce qui signifie que les termes de « bon » et « mauvais cholestérol » ne servent pas à désigner deux molécules différentes, mais font référence aux lipoprotéines de haute densité (HDL) et lipoprotéines de basse densité (LDL),qui sont les transporteurs du cholestérol dans le sang. Le cholestérol est une graisse naturelle essentielle au fonctionnement de l’organisme. Le corps en produit en moyenne 3000mg par jour lorsqu’il fonctionne normalement. Parmi ces 3000mg, 2000mg sont utilisés par le foie et 1000 par les cellules de notre corps. Il s’agit d’un élément clé pour le corps. Les membranes de nos cellules qui permettent de faire les échanges avec l’extérieur en sont en partie constituées, le cerveau est composé à 30% de cholestérol, la gaine de myéline qui permet la communication des nerfs en est composé, la vitamine D est produite à base de cholestérol et certaines hormones en sont dérivées notamment les hormones sexuelles et le cortisol pour ne citer qu’elles. Mais le cholestérol est avant tout connu pour être pansement gras qui agit comme une couche protectrice sur nos artères. Nous reviendrons sur ce point plus tard, car la mauvaise réputation du cholestérol provient justement de cette utilisation particulière qu’en fait le corps. Au vu de ce qui vient d’être dit, il est légitime de se demander comment le cholestérol pourrait être mauvais pour nous, vu qu’il est à la base même du fonctionnement du corps, des échanges énergétiques dans les cellules mais aussi de nos mouvements par la communication entre les nerfs. Par expérience je dirai qu’en de trop grosse quantité, tout peut devenir un poison. Boire de l’eau est une bonne chose, mais trop en boire peut fatiguer nos reins et nous déminéraliser. Manger des légumes est une bonne chose mais trop en manger peut provoquer des troubles digestifs et ainsi de suite. Concernant le cholestérol, j’aime comparer sa surproduction à la surproduction de mucus, en cas d’inflammation chronique notamment. Il s’agit d’une substance utile au corps, se voit produit en grandes quantités pour le protéger, pour finir par être une gêne pour ce dernier, le problème à l’origine de ce cette surproduction n’étant de fait jamais réglé. D’ailleurs, qu’en est-il de ce problème ? Pourquoi produisons-nous autant de cholestérol et pourquoi en est-il amené à boucher nos artères ? Dans nos artères, il y’a 3 phases dans lesquelles le cholestérol pourrait être impliqué Tout d’abord on va avoir une lésion de la paroi artérielle, dû à de l’inflammation, elle-même liée à de l’acidité présente dans notre corps au travers du stress ou d’aliments néfastes à notre corps. Le foie envoie alors du cholestérol, qui se plaque sur la paroi comme on poserai de la crème sur la peau après une brûlure pour la protéger et le corps termine son action par l’envoie de calcium au niveau de la zone concernée afin de commencer à cicatriser Le truc c’est que tant que le problème inflammatoire perdure, le cholestérol continuera à s’accumuler indéfiniment ce qui va à termes boucher l’artère et créer les problèmes qui nous font finir sur un lit d’hôpital et pour lesquelles le cholestérol a si mauvaise réputation. Il faut considérer le cholestérol dans les artères comme une crème qui va tenter de protéger et cicatriser la brûlure causée par nos conditions de vie. Les traitements eux, ne font que masquer le problème sans prendre en compte le fait qu’il s’agisse en réalité d’une solution d’urgence que le corps met en place de lui-même vu que rien ni personne d’autre n’a pris en compte l’urgence du problème. Du coup est ce que le problème c’est vraiment le cholestérol ? Si on s’intéresse aux aliments anti-cholestérol, comme la margarines ou autres produits allégés ils sont tout bonnement inutiles. Il est vrai que les acides gras trans provenant notamment des huiles chauffées sont mauvais pour le corps car ils ne contiennent que peu d’éléments assimilables par ce derniers et contiennent beaucoup de déchets. Mais le gras n’est pas vraiment le problème vu que ce qu’on considère comme le bon le mauvais cholestérol n’en est même pas. Quand on parle de cholestérol, on le classifie généralement en deux catégories : Le Cholestérol LDL => Mauvais cholestérol Cholestérol HDL => Bon cholestérol Et dans les faits parler de bon ou mauvais cholestérol n’a pas de sens car LDL et HDL sont des lipoprotéines. En sommes elles ne sont même pas des matières grasses. Ce sont des protéines de transports, qui vont permettre de transporter le cholestérol dans le sang et donc de faire varier le taux de cholestérol sanguin. Le LDL apporte le cholestérol là où il y en a besoin ( par exemple dans les artères ) et le HDL rapporte le cholestérol utilisé ou en excès vers le foie pour qu’il soit recyclé ou utilisé pour fabriquer de la bile. Si le LDL est considéré comme le mauvais cholestérol, c’est parce qu’il fait augmenter le cholestérol sanguin quand le HDL, le bon cholestérol, le fait baisser car rapporte au foie le cholestérol excédentaire. Dans les faits il n’y a pas de bon ou mauvais cholestérol, il s’agit juste d’un circuit crée par deux lipoprotéines : Le ldl qui part du foie vers les artères et le hdl des artères au foie Mais d’ailleurs elle vient d’où cette croyance selon laquelle les acides gras sont mauvais pour le corps et à l’origine d’une surproduction de cholestérol ? Dans les années 50, Ancel Keys un scientifique américain travaillant sur les relations entre l’alimentation et la santé publia une étude qui fut le début de la guerre contre le gras et notamment les acides gras saturés. Son étude comportait 22 pays et avait pour but de voir s’il y avait une corrélation entre le risque d’attaques cardiaques et la consommation de gras. Le problème c’est que la majorité des pays étudiés ne collaient pas à théorie de l’étude selon laquelle plus on consommait de gras, plus on avait de chance d’avoir une attaque cardiaque. La France par exemple avait une consommation de gras beaucoup plus élevé que les autres pays mais pourtant avec un très faible taux de risques cardiovasculaires. La France fut alors disqualifiée de l’étude. Pas de bol. Du coup notre cher Ancel a tronqué les résultats et choisi 7 pays parmi les 22, à savoir ceux qui allaient dans le sens de sa théorie. A partir de là l’étude était biaisée. Avec les pays qu’il conserva, il put tracer une droite reliant consommation de gras et risques d’attaques cardiaque. Il put alors conclure que : Plus on consomme de gras, plus le risque de faire des attaques cardiaques est grand. La théorie fut remise en cause à de nombreuses reprises mais comme il était une autorité internationale, on l’a gardé. De là vient la croyance que le gras est mauvais pour la santé. Encore de nos jours, dans les cours de nutrition on dit qu’il ne faut pas manger d’acides gras, notamment saturés. En réalité le gras est nécessaire au fonctionnement du corps et notamment du cerveau, et il peut même aider à combattre l’inflammation. Dire qu’il est mauvais pour le corps n’a pas de sens. Si l’on prend mon cas, je ne consomme quasiment aucun produit gras. Et pourtant, lors de mon dernier bilan sanguin j’observe un taux de cholestérol à 2,15, soit très au dessus de la moyenne. Au vu de ce que je sais aujourd’hui concernant le cholestérol, je l’expliquerai par une récente période assez stressante qui a provoqué pas mal d’inflammation dans mon corps, chose que je ressentais en permanence. Et de la même manière, j’étais très pris par le travail et je me suis mis à consommer plus de café que d’habitude. Après avoir pris conscience du problème, j’ai fait les rectifications nécessaires en termes d’alimentation et d’habitudes de vie, et tout revient petit à petit à la normale. Alors qu’est ce que j’ai fait et que faut-il manger ou éviter de consommer si l’on veut maintenir des taux normaux de cholestérol ? Déjà le stress est un énorme facteur d’inflammation. Si vous êtes en proie au stress, je ne peux que vous conseiller de débuter ou de reprendre la méditation, ne serait-ce que 5 minutes par jour ou bien simplement de vous arrêter quelques secondes et de prendre de grandes inspirations lorsque ca va pas. En terme d’alimentation, éviter ce qui peut enflammer le corps et provoquer un haut taux d’insuline (Nourriture industrielle, produits céréaliers, viande rouge, café, alcool et tabac ). A contrario les bonnes graisses sont nécessaires au corps et une baisse de consommation d’oméga 3 peut poser problème. Si vous voulez vous recharger en oméga 3 je vous conseille de consommer des oléagineux (noix, noisettes, amandes), des huiles extraites à froid ou encore des huiles de poisson… Enfin il reste important de consommer des aliments alcalinisant et riches en de vitamine C notamment présents dans les fruits et légumes, que vous pouvez aussi bien consommer sous forme de jus pour en faciliter l’absorption. S’il y avait une chose à retenir ce serait que le cholestérol n’est pas un problème en lui-même mais une adaptation du corps à un rythme de vie qui ne lui convient pas. Et dès lors, si l’on comprend les tenants et les aboutissants, il est facile d’aller dans le sens du corps et de l’aider à arrêter un processus de survie qui est une véritable bombe à retardement si il se poursuit trop longtemps. Voilà c’est la fin de cette vidéo assez dense pour le coup. J’espère qu’elle te sera utile et qu’elle te permettra d’affiner ta perception du problème. Pour voir la vidéo originale : https://youtu.be/IU5XwYbkgzg
par Naturop 29 sept., 2020
Aujourd’hui on va répondre à une grande question que tout le monde s’est au moins posé une fois un jour : est ce que manger le soir fait grossir ? Après tout, cette question est légitime, vu qu’à priori après ce repas nous irons logiquement nous coucher et n’aurons pas l’opportunité de brûler les calories accumulées durant ce repas, chose que nous pouvons faire la journée, car nous sommes en activité. Pire encore, manger lourd le soir devrait logiquement nous faire stocker à tous les coups. Du coup est ce que manger le soir fait grossir ? Est-ce que manger des fruit ou des céréales le soir fait grossir ? Nous l’avons vu dans les précédentes vidéos, ce qui fait grossir c’est le sucre et à priori, en manger le soir est loin d’être la meilleure idée lorsque l’on veut perdre du poids. En suivant cette logique, la question qui me vient à l’esprit est ne faut-il simplement pas manger avant de dormir ? On dit souvent que pour maigrir il faut manger comme un roi le matin, un prince l’après midi et un pauvre le soir. Mais est-ce que c’est vrai ? Et si ca l’est pas, d’où vient cette croyance ? Avant d’y répondre je vais vous parler de moi ou plutôt de mon mode de vie. De base j’ai un rythme qui est complètement à l’opposé du monde du travail. J’entend par là que je me couchais à l’heure où les gens se lèvent. Et comme je suis curieux j’ai testé pas mal de choses. Et comme je n’aime pas les idées reçues, j’ai expérimenté ce qui peut être considéré comme les pires habitudes à avoir si l’on veut garder une certaine ligne. Pour commencer je mangeais tard le soir. J’ai testé le fait de manger beaucoup le soir, de manger beaucoup de glucides le soir, mais aussi de ne rien manger du tout le soir. Et j’ai eu des résultats intéressants. Pour être tout à fait honnête, quelle que soit l’option choisie, mon poids n’a pas bougé. Et pourtant, j’ai tendance à prendre très facilement du gras. Dans les faits, il n’y a pas d’heure à laquelle on est plus susceptible de prendre du gras, et manger tard le soir peut même vous aider à perdre du poids, j’en parle juste après. Il n’existe pas non plus d’heure en particulier pour manger le soir, ni de régime spécial à adopter. Quoi manger le soir dépendra de ce que vous avez mangé durant la journée. Si vous avez beaucoup mangé durant la journée alors logiquement il faudra manger plus léger le soir et inversement. Il s’agit juste de donner du repos au corps à un certain moment pour ne pas l’épuiser et ralentir le métabolisme, mais pour le quand et le combien, c’est à vous de voir ! D’ailleurs voici 3 mythes concernant le fait de manger le soir et la prise de poids. Mythe 1 : Le métabolisme ralentit la nuit. Donc, les calories mangées avant de dormir sont moins brûlées. Déjà même quand on dort le corps continue à tourner pour assurer les fonctions vitales ( cœur, poumons, cerveau pour récup physiquement et mentalement… ) => En réalité le métabolisme de base est similaire pendant le sommeil et la journée, de la même manière que lorsqu’on est assis sur sa chaise au travail. Donc à priori si vous ne faîtes pas du sport toute la journée ca ne fera pas une grosse différence. De même il y’a une étude menée qui a prouvé que si on faisait des efforts physiques réguliers la journée, alors le métabolisme pdt le sommeil augmentait Mythe 2 : Après 18h, les féculents sont stockés en graisse Le sucre est stocké sous forme de glycogène puis de gras une fois les réserves de glycogènes pleines. Mais rien a voir avec l’heure mais plutôt avec la quantité de sucre globale que l’on consomme durant la journée Concernant les recherches : D’un côté les études épidémiologiques et de l’autre les études dîtes contrôlées Epidémiologique ( questionnaire à faire remplir à un groupe et à partir de ces dernières on fait des stats ) mais on peut vite arriver à de fausses conclusions Dans une étude contrôlée, on isole des variables pour en tirer des conclusions plus certaines Et cette croyance vient de différentes études épidémiologiques mettant en relation le fait de manger beaucoup avant de dormir et le fait d’avoir un IMC élevé. Sauf qu’en creusant les réponse, on se rend compte que ce que mangeait les gens le soir c’était plus du macdo que de la salade et avaient tendance à se coucher plus tard En 2001, étude controlée sur 118 personnes qui a montré que les personnes qui consommaient la majorité de leur glucides le soir perdaient plus de graisse au bout de 6 mois En mangeant les féculents le soir, on peut décaler notre plus gros pic de leptine qui a normalement lieu durant la nuit, au lendemain matin => leptine hormone qui régule la satiété et perte de graisse Plus de leptine la journée = moins de craquage => Tu tiens ta diète sur le long terme Pour perdre du poids : Ne mange pas trop de sucre mais surtout de bons sucres, prend soin de tes hormones ( je te renvoie à ma vidéo dessus ) Le soir on doit faire la balance par rapport à la journée, donc si on a déjà bien mangé la journée plutôt manger léger et à contrario si on a mangé léger la journée on peut se faire plaisir le soir Pour voir la vidéo originale : https://youtu.be/mq2zrY4WI6A
par Naturop 29 sept., 2020
Quelle quantité d’eau faut-il boire par jour ? La question peut sembler stupide de prime abords mais quand on y regarde de plus près il semble que tout le monde devrait consommer la même quantité d’eau chaque jour. En effet, lorsque l’on se penche sur les recommandation officielles, il est recommandé de boire 1.5l d’eau par jour, quel que soit l’âge, le sexe, l’activité physique de la personne ou même ce que l’on va manger. Alors dit comme ca ca paraît pas choquant, mais ca revient à dire que passe partout a les mêmes besoin en eau que The Rock, ce dont je doute fortement. Alors les deux font du sport, l’un court dans un château et l’autre pousse de la fonte à la salle, mais je sais pas, cette idée me gêne. Puis pareil, quand je mange de la pastèque, du melon ou n’importe quel fruit juteux, je n’ai pas forcément soif après. De plus mon corps aura besoin de plus d’eau si je fais du sport que si je reste statique devant mon ordi toute la journée. Dans les faits, qu’il s’agisse d’alimentation ou d’hydratation, quand on écoute son corps on sait ce dont il a besoin. Quand vous avez faim vous ressentez le besoin de manger et quand vous avez soif, bah vous avez envie de boire, c’est aussi simple que ca. Quand on ne boit pas assez on a une sensation de soif et quand on boit trop on a froid et on va rapidement aux toilettes pour évacuer l’excédent, et dans ce cas les urines sont généralement claires. De la même manière boire du matin au soir ne fait pas éliminer plus. C’est une légende au même titre que de traverser la rue pour trouver du boulot. Pour éliminer plus il faut au contraire mettre son système digestif au repos, justement en ne consommant rien pendant une durée déterminée, autrement dit jeûner. Trop boire n’a pour effet que de faire surfonctionner vos reins afin de traiter l’eau ingérée et de vous déminéraliser car systématiquement avec vos urines, vont partir une partie des minéraux contenues dans votre corps. L’eau excédentaire va simplement donner plus de travail à votre corps. Et boire plus n’est pas forcément la solution miracle en cas de rétention d’eau, car la rétention est souvent liée à de l’œdème lui-même dû à une inflammation du corps. Et comme ce sont les minéraux qui sont utilisés pour combattre l’inflammation, trop boire est en fait contre productif et ne fait qu’alimenter un peu plus le problème. Retenez simplement ceci : Buvez seulement si vous avez soif, jusqu'à ce que votre corps ne vous réclame plus d’eau. Ce qui nous mène à la question : Quelle eau boire ? Dans les faits, vous pouvez très bien consommer l’eau du robinet et dans ce cas, je vous conseillerai éventuellement d’investir dans une carafe filtrante ou bien d’acheter du charbon organique pour filtrer votre eau. Cependant si vous partez sur des eaux en bouteilles provenant de source, la question mérite d’être posé. Déjà, Quelle eau choisir entre les eaux très minéralisées et les eaux de sources moins minéralisées. Quand on va chez le médecin ou n’importe quel professionnel de santé et qu’on en vient à la question de l’eau, on nous conseille généralement de boire une eau très minéralisée. En règle générale c’est parce qu’elles contiennent notamment du calcium ou encore du magnésium. Cependant même si sur le papier ces eaux sont très minéralisées, dans les faits les minéraux contenus dans les eaux en bouteille sont inassimilables. Il y’a bien du calcium ou du magnésium dedans lorsque l’on fait des tests en labo mais le corps ne peut en profiter car il est incapable de les assimiler. Les minéraux, une fois mis en bouteille perdent leur forme ionisée et par conséquent leur assimilabilité. C’est de la même manière que notre corps a du mal a digérer certains aliments trop cuits car ne possédant plus les enzymes nécessaires à leur digestion. L’eau extraite à la source est comparable aux jus de légumes. L’eau doit être bu juste après extraction de la source, au risque de perdre ses effets nutritifs. Ses minéraux sont assimilables durant quelques heures puis ils vont précipiter et devenir inassimilables. Mais bien qu’inassimilables, ces minéraux étant tout de même présents, ils vont demander du travail à votre corps pour être traités. Par conséquent, quitte à consommer de l’eau en bouteille, il reste plus intéressant aller vers des eaux peu minéralisés, bien que le plastique composant la bouteille puisse se retrouver dans l’eau. Parmi les eaux les moins minéralisés on retrouve notamment Cristalline et Mont Roucous pour ne citer qu’elles. Pour savoir si une eau est très minéralisée ou non, il suffit de regarder les minéraux, résidus secs sur l’emballage et le nombre doit être inférieur à 100. Une valeur entre 20 et 50 est idéal. La température de l’eau joue aussi sur son assimilabilité. Si vous avez souvent froid ou vous sentez faible, alors il est préférable de boire l’eau à une température proche de votre température corporelle, soit tiède. Le corps devant ramener à sa température ce que l’on consomme, faire chauffer de l’eau demande beaucoup d’énergie au corps qui a priori en manque si vous avez souvent froid. En règle générale le plus intéressant reste de boire des tisanes ou des infusions, afin de profiter des effets bénéfiques des plantes ou épices consommées en plus d’éviter au corps un travail pour chauffer l’eau. Personnellement j’aime beaucoup les infusions à base de cannelle mais vous trouverez celle qui vous convient le mieux en cherchant un peu, j’en suis convaincu. En résumé il faut boire de l’eau en fonction de nos ressentis, besoins réels du corps et non une quantité prédéfinie fixée arbitrairement pour tous. Nous somme tous différents et par conséquent, nous n’avons pas tous exactement les mêmes besoins. De la même manière, si vous décidez de consommer des eaux en bouteille, partez sur des eaux peu minéralisées ou mieux encore n’en achetez pas du tout et filtrez votre eau de robinet, car l’eau en bouteille n’a au final que peu d’intérêt et ca pollue. Pour voir la vidéo originale : https://youtu.be/DDjGT7kLNjQ
par Naturop 29 sept., 2020
L’hypertension artérielle n’est pas un problème. Vraiment. En fait c’est une solution à un problème qui devient par la suite le problème. Je sais c’est confus, alors posons les bases pour y voir plus clair. L’hypertension artérielle ou HTA est la maladie chronique la plus fréquente en France. Elle est liée à une pression anormalement élevée du sang dans les vaisseaux sanguins et si elle n’est pas soignée elle peut à terme entraîner des complications et éventuellement se transformer en hypotension. La maladie touchant près d’un adulte sur 3 en France, si vous regardez cette vidéo il est probable que vous soyez vous-même concerné par la maladie. Cette vidéo n’a pas pour objet de lister les traitement, remèdes ou signes de l’hypertension, bien que nous les survoleront. L’idée est plus de comprendre le fonctionnement de l’hypertension artérielle et le réel problème de fond qui pousse le corps à développer la maladie. Comme je l’ai dit plus tôt l’hypertension artérielle correspond à une augmentation de la tension des vaisseaux sanguins résultant de la pression établie par les différents systèmes sur le sang. En amont l’hypertension se caractérise par une augmentation de neurohormones à savoir la dopamine, l’adrénaline et la noradrénaline qui augmentent la puissance de la tension cardiaque. Par conséquent on est amené à se demander qu’est ce qui pousse ou force le corps à justement pousser le sang plus fort. La réponse se trouve dans nos cours de chimie de 3ème. Il s’agit en fait d’une dilution effectuée par la corps à savoir une augmentation du volume plasmique. On a plus de volume à déplacer donc cela nécessite de pomper plus ou plus fort. Le volume sanguin est géré au niveau des reins par une hormone appelée l’aldostérone mais aussi au niveau du cerveau par la vasopressine qui est un anti diurétique. L’aldostérone est produite plus précisément par les glandes surrénales et la vasopressine par la glande pituitaire ou aussi appelée hypophyse. Dans les faits, si le volume du sang augmente c’est voulu. Le corps ne fait jamais rien au hasard, surtout quand on sait que le corps est une machine à économiser de l’énergie et qu’adopter un tel comportement doit lui-être extrêmement couteux. Revenons à nos cours de chimie. La dilution a pour but d’augmenter le volume pour obtenir une certaine concentration. Ici le corps augmente le volume dans le corps pour garder la concentration stable des différents éléments contenus dans le sang, comme l’acide ou les déchets par exemple. Si la quantité de produit augmente et qu’on veut une concentration stable, on n’a d’autres choix que d’augmenter le volume. Cette augmentation de volume demandant un effort supplémentaire pour être traité entraîne de l’hypertension. Mais si c’est aussi coûteux pour le corps, pourquoi le fait-il et dans quelle condition est-il amené a le faire ? Si par exemple le sang est trop chargé en déchets pour pouvoir circuler et travailler correctement, a savoir notamment assurer un apport constant et suffisant en oxygène alors il peut être intéressant de le diluer pour qu’il puisse maintenir une fonction normale. Au final on peut émettre l’hypothèse que l’hypertension est un mécanisme adaptatif au corps. Et comme cela lui demande beaucoup d’effort, a priori il ne ferait pas si cela n’était pas nécessaire. J’ai par le passé tenté de vérifier cette hypothèse à de nombreuses reprises avec des personnes souffrant d’hypertension. Et à chaque fois, il s’agissait de personnes ayant des problèmes inflammatoires pour lesquelles l’adoption d’un mode de vie plus adapté à leur biologie et d’une alimentation plus saine donna des résultats rapides et très encourageants. A savoir une baisse puis stabilisation de la tension dans le cas des hypertendus et une hausse de la vitalité et un regain progressif de tension chez les personnes souffrant d’hypotension. Au vu de ces résultats, voici ce que j’en comprends : Le sang et les artères étant surchargés de déchets, le corps doit pousser plus fort le sang pour pouvoir atteindre les zones périphériques qui autrement ne seraient pas correctement irriguées et donc nourries en oxygène. Et c’est ce qui explique en partie les problèmes circulatoires et les varices chez les personnes souffrant d’hypertension. Si le sang des plus dense, il a plus de mal à circuler et il faut forcer le chemin, ce qui provoque des varices. Et si le sang est chargé, il semble logique qu’il ait du mal a être irrigué dans les zones périphériques, provoquant certains problèmes comme des fourmillements dans les extrémités, les jambes lourdes ou encore le fait d’avoir souvent froid au mains ou aux pieds. Quand on souffre d’hypertension et que l’on se rend chez le médecin pour recevoir un premier traitement, en règle générale on nous propose des diurétiques. Après tout si il y’a trop de liquide, en enlever un peu en allant plus souvent uriner devrait résoudre le problème. Mais à priori si le corps produit des hormones justement pour produire plus de liquide c’est qu’il y’a une raison. Utiliser des traitements qui vont à l’encontre des solutions adaptatives du corps ne font que masquer les symptômes et l’épuiser un peu plus. Si le corps mets en place une solution et que l’on utilise des produits allant à l’encontre de la solution mise en place, que se passe-t-il ? On peut comparer cela au problème des cheveux gras. Quand on a les cheveux gras, on utilise des champoings anti gras. La réponse du corps est de produire plus de sébum. Ce à quoi nous répondons par plus de shampoing jusqu’au jour où nos cheveux deviennent secs. Le système a été épuisé et c’est de la même manière que l’on peut passer d’une hypertension artérielle à une hypotension artérielle. Dans tous les cas le corps poursuivra ce qu’il a entrepris, car il s’agit pour lui de la meilleure solution au problème en place. Il a certainement d’autres alternatives, mais elles lui seraient encore plus couteuses. Et c’est plus cela que le corps persiste dans ce comportement qui d’extérieur nous paraît aberrant. Consommer en masse des diurétiques quand le corps essaie de gérer les déchets en augmentant le volume plasmique, n’aide pas vraiment au problème car cela empêche le corps de diluer les déchets et d’assurer une oxygénation normale du corps. Et ce faisant, qu’on le veuille ou non il continuera inlassablement à produire les hormones nécessaires à cette action car il s’agit pour lui de la seule solution qu’il a trouvé pour contrer l’accumulation des déchets. Si il arrête, c’est que le problème de fond a été réglé ou bien que le corps a tellement été épuisé qu’il n’est même plus capable d’assurer cette solution adaptative, ce qui nous fera alors plonger en hypotension, ce que je ne souhaite à personne. De la même manière, on peut aussi utiliser des beta bloquants qui permettent de réduire les contractions cardiaques. Ce qui signifie encore une fois qu’on laisse non seulement le problème là où il est mais aussi qu’on le fatigue car il doit maintenant lutter contre la pollution interne mais aussi les traitements qui masquent les symptômes et qui l’empêchent de travailler correctement. Ca revient à enchaîner les redbull Vodka en soirée, le Redbull masquant l’effet fatigue de l’alcool. Jusqu’au moment où le corps ne peut plus tenir et l’on finit par s’écrouler. Ce qu’il faut comprendre c’est que l’hypertension est la résultante soit d’une accumulation de déchets au niveau du sang qu’on a besoin de diluer soit la conséquence d’une difficulté circulatoire au niveau du système vasculaire. Dans tous les cas, cela demande au cœur plus de pression pour passer dans les organes qui autrement ne seraient pas atteints et donc oxygénés. Un organe que ne reçoit pas du sang et de l’oxygène frais ne peut fonctionner correctement et finirait par dépérir petit à petit. Par conséquent le corps n’a d’autre choix que de passer par là, au prix de nombreux efforts que nous essayons d’anéantir de toutes nos forces par incompréhension du problème. Alors je ne dis pas que si vous avez 20 de tension il ne faut pas prendre de traitement et espérer que le fait de changer son alimentation permettra de résoudre le problème avant que l’on développe quelque chose de grave. Les traitements ont du bon et permettent d’avoir un certain confort malgré la maladie. Mais s’en contenter ne réglera rien au problème et en règle générale, sans changement de mode de vie, on est voué à suivre ledit traitement à vie, voir à suivre des traitements plus conséquent si le problème empire. Non ce qu’il faudrait faire, c’est suivre son traitement, opérer les changements nécessaires dans sa vie et si le corps montre des signes d’amélioration, alors dans ce cas il faudrait peut être envisager de réduire son traitement avec son médecin, jusqu’à ce que l’on puisse se passer définitivement de cette béquille. Logiquement, il faudrait aller plus loin que le symptôme et se demander pourquoi le corps fait ca. Le corps étant encombré de déchets il dilue pour tenter de maintenir un fonctionnement normal. Selon-moi les traitements sont une solution d’urgence peu viable sur le long terme. Si vous avez un tuyau troué qui perd la moitié de l’eau en cours de route, vous allez tenter de colmater la brèche ou bien changer de tuyau. Vous allez peu être utiliser le tuyau quelques jours en essayant de boucher le trou avec votre doigt le temps de trouver une solution mais je doute que vous gardiez votre tuyau endommagé très longtemps. Dans le corps boucher le tuyau avec le doigt revient à prendre des traitements et changer le tuyau revient à éliminer les déchets qui altèrent la circulation du sang. Comment ? Simplement en modifiant son alimentation, en évitant ce qui est industriel mais surtout en évitant tout ce qui peu acidifier le corps. Pour cela je vous renvoie à ma vidéo sur l’équilibre acido-basique. Et à termes, réparer tout le système vasculaire et permettre à la tension de baisser non pas car on va empêcher qu’elle monte grâce à des traitements mais car le corps étant nettoyé, cette pression supplémentaire devient non nécessaire et disparaît d’elle-même. Petite précision sur les déchets. En règle générale il s’agit de cristaux d’acide qui s’accumulent avec le temps bien qu’ils puissent être d’une autre nature. Dans tous les cas, avoir une alimentation aussi fraiche que possible et éviter ce qui peut acidifier le corps me semble primordial pour répondre correctement au problème et ne pas simplement mettre les affaire sous le lit en faisant mine que la chambre est rangée. Si vous voulez régler le problème, il faudra tôt ou tard vous pencher sur les vraies cause et dès lors le corps vous aidera à l’aider. Pour voir la vidéo originale : https://youtu.be/p3KwZ8mAigE
par Naturop 03 sept., 2020
Dans le premier épisode de la saison 3 de Dr House, Richard, paralysé moteur plonge avec son fauteuil roulant dans sa piscine. Dans cette vidéo on va essayer de voir ce qui a poussé Richard à plonger malgré son handicap et si il est possible de trouver la maladie de Richard sans les tests cliniques ni les opérations que House lui a fait endurer et finir par proposer un protocole de soin sur le long terme en utilisant la naturopathie. Cette vidéo me permet de tester un nouveau format en croisant fiction et naturopathie. Donc si la vidéo vous plaît, n’hésitez pas à m’en faire par en commentaires. Plonger dans une piscine quand on est handicapé moteur c'est assez perturbant comme geste quand on sait pertinemment qu’il nous sera impossible de remonter à la surface…. A moins que En premier lieu on tend à penser à une tentative de suicide de la part de Richard au vu de ses antécédents, de ses multiples pathologies et de la vie qu'il mène. Après tout, il est handicapé depuis des années, a été charcuté un bon nombre de fois et la seule chose qu’il est capable de faire, ou du moins de ressentir, c’est de la douleur, de la souffrance. Vu comme ca, il s'agit en effet d'une piste non négligeable. Mais certains indices tendent à faire penser qu’il s’agit d’autre chose. Voir même que son handicap moteur et sa tentative de suicide soient liés. House s’acharnant sur son cas au vu de ses antécédents lui fait faire différentes opérations qui doivent être interrompues à cause de son état de santé qui devient critique lors de ces dernières. Et de toute façon ces opérations ne mènent à rien. Preuve en est qu’au final, House finit par trouver la pathologie de Richard en sautant dans une fontaine à la suite d’un footing car il avait beaucoup trop chaud. Durant l’épisode, on apprend qu’il s’est fait opérer d’une tumeur au cerveau il y’a 8 ans. Cette tumeur fut la cause de la plupart des examens, House pensant qu’il y avait quelque chose à creuser là dedans, il décida de littéralement creuser en lui ouvrant à nouveau le crane. Car la paralysie de Richard est survenue suite à son opération il y’a 8 ans. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle on a pensé à première vue au suicide : Richard se retrouve a la fois une tumeur au cerveau et une paralysie des membres, mauvaise journée pour Richard. Tout comme House en fin d’épisode, il semblerait que Richard ait lui aussi chaud et certains symptômes récurrents depuis son opération vont dans ce sens. On peut notamment citer une sécheresse oculaire, de violents maux de têtes, des douleurs généralisées, de la fièvre et le fait qu’il urine très souvent. Au vu de ces symptômes, on peut considérer sans prendre trop de risques que Richard souffre d’un problème inflammatoire. Gardez ça en tête, on y reviendra plus tard. Une inflammation oui, mais où est surtout pourquoi ? Après avoir fait trempette, house tape à la fenêtre de Cuddy en lui expliquant que ce qui a poussé le patient à plonger est le fait que son cerveau brûlait et qu’il avait une dérégulation de l’hypothalamus. Il poursuit en disant que sa maladie provient probablement du fait que le tissu cicatriciel de l’hypothalamus appuie sur l’hypophyse et que ce problème serait dû à une insuffisance surrénale. Okay, faisons une petite pause pour comprendre tout ça. Dans le cerveau, l’hypophyse et l’hypothalamus sont collés l’un à l’autre. Ces deux organes gèrent la production de dopamine qui permet le mouvement. Durant son monologue, House explique que le cerveau du patient brûle, littéralement. Le cortisol qui est produit par les glandes surrénales a un effet d’anti inflammatoire et est tout aussi nécessaire à l’hypophyse et l’hypothalamus pour produire la dopamine qui elle-même est nécessaire au mouvement des muscles. House conclut en annonçant qu’il s’agit donc de la maladie d’Addison. A la fin de l’épisode, Cuddy décide de lui faire une injection de Cortisol et après quelques instants, miracle, le patient se lève. Mais la question qu’on est en droit de se poser est : Qu’aurait fait un bon médecin à la place de House. Et surtout, tous ces tests et ces opérations étaient-elles nécessaires afin de déterminer la cause de sa maladie ? Je veux dire, était-il nécessaire de l’ouvrir à nouveau pour vérifier si cela venait ou non de sa tumeur ? Tout à l’heure, je disais qu’au vu des symptômes annoncés, on pouvait se douter que la cause était inflammatoire. Ce qu’on a en données c’est une sécheresse des yeux, des migraines, de la fièvre et le fait qu’il urine souvent, très souvent. En fait, le dernier symptôme est très certainement le plus intéressant car il nous donne un indice majeure sur la zone centrale touchée et à traiter : les reins. Il est normale d’uriner, mais un dérèglement à ce niveau là a de fortes chances de nous pousser à uriner de manière anormale. On a donc une maladie inflammatoire et des reins qui ne fonctionnent plus correctement. Ce qui est d’autant plus intéressant, c’est que les reins ont un rôle majeur concernant le fait de gérer l’acidité du corps et des inflammations qui en découlent. Et ce notamment grâce à leurs glandes. Les reins possèdent en effet des glandes situé à leur sommet, que l’on appelle glandes surrénales. Ces dernières ont pour travail de produire le fameux cortisol, une hormone qui si elle est insuffisante peut provoquer une insuffisance du fonctionnement de l’hypophyse ou de l’hypothalamus. On tient une piste. Et cette insuffisance peut elle-même provoquer une paralysie des membres. La boucle est bouclée. Bon là on va dire que je triche parce que je connais la fin de l’épisode mais beaucoup d’indices sont visibles sur le patient bien qu’on en parle que très peu dans l’épisode. Parmi ces indices on peut notamment citer le fait que le patient se plaint à sa manière de ses troubles digestifs, la teinte de sa peau est anormale, sa tension artérielle est trop basse et c’est d’ailleurs à cause de sa tension que l’on a dû interrompre une opération. On peut encore citer ses analyses de sang qui dénotent d’une insuffisance de cortisol. Et en cherchant un peu, on peut encore en trouver pas mal. Du coup à la question : Était-on obligé de passer par tous ces tests pour découvrir la maladie de Richard, la réponse est non. Qui plus la maladie D'Addison se détecte assez Facilement. En règle général, on va voir le médecin quand on a une asthénie majeur (comprendre par là une fatigabilité à l’effort, une dépression et une impuissance sexuelle ce qui était le cas de Richard). Ces problèmes sont de bons marqueurs de la maladie d’Addison et dans des circonstances normales, la maladie de Richard aurait été repérée bien plus facilement et surtout plus tôt. Mais qu’en est-il dans le cadre de la naturopathie ? Est-ce qu’on bon Naturopathe aurait pu soigner notre ami Richard pour de bon, car je le rappelle, le traitement au cortisol instauré par Cuddy est un traitement d’appoint à prendre toute sa vie, le problème au niveau des glandes surrénales n’était de fait pas réglé. Et surtout, un naturopathe aurait-il pu soigner Richard sans douleur ? Avant d’y répondre, il faut répondre au pourquoi. Pourquoi Richard a-t-il développé cette maladie et les symptômes qui en découlent ? Qu’est ce qui a provoqué cet arrêt de production de cortisol ? Et surtout, pourquoi avait-il un problème aux reins ? Commençons par les reins. Pourquoi les reins ? Parce que ce sont eux qui s’occupent d’évacuer l’acidité par les urines. En Naturopathie, on considère deux causes principales aux maladies : L’acide et la colle. L’acide provoque toutes les maladies inflammatoires qui font mal, ce qui est le cas ici. Quand je parle d’acide, je ne parle pas de jus de citron mais d’aliments ou substances qui une fois introduites dans le corps l’acidifient, et parmi ces aliments on retrouve notamment le café, l’alcool, le tabac, la viande etc. La maladie dépendra quant-à-elle de comment le corps gère cet excédent d’acide. En fonction de l’organe touché on obtiendra des symptômes et maladies différentes. Ici, on observe un épuisement des glandes surrénales qui, à force de lutter contre l’inflammation, ont fini par s’épuiser et arrêter de produire la fameuse hormone liée au bon fonctionnement du cerveau et donc des mouvements du corps. On aurait d'ailleurs pu s'en douter avec l'insuffisance en cortisol dans la prise de sang. Dans le cas présent, cette inflammation s’est ensuite répandue dans le cerveau, les glandes surrénales ne pouvant plus assurer la lutte contre l’inflammation, ce qui a poussé Richard à plonger dans la piscine en début d’épisode car il avait trop chaud. On retombe sur nos pattes. Mais concrètement, comment lutter contre cet acide et qu’aurait pu faire la famille de Richard pour l’aider ? Comme je viens de le dire, il existe beaucoup d’aliments qui une fois dans le corps font baisser son Ph et créent de l’inflammation à répétition qui si non traitée, provoque à termes un épuisement globale du corps et des organes sensés réguler cette inflammation. Et si il existe des aliments acidifiants, il en existe forcément qui ont l’effet inverse. Les légumes en font parti, mais il en existe bien d’autres. L’idée ici serait d’inclure dans son alimentation des aliments basifiants pour contrer l’acidité et permettre au corps de commencer à se réparer plutôt que de brûler de l’intérieur. Et pour ça, une solution serait de consommer par exemple des jus de légumes pour non seulement basifier mais fournir au corps les vitamines et minéraux dont le corps manque car ces derniers sont utilisés pour lutter contre l’inflammation et se reconstruire, le corps de Richard étant très largement carencé. Le truc avec les jus de légumes, c’est qu’ils permettent de concentrer les vitamines et minéraux de plusieurs kg de légumes en un verre, ce qui en rend l’assimilation beaucoup plus simple. Un autre protocole serait celui du jeune et notamment le jeûne sec, sans eau ni nourriture. Le jeune permet de mettre au repos le système digestif et donc de permettre au corps de se focaliser sur sa réparation plutôt que la digestion. Qui plus est, il y’a besoin d’eau pour créer de l’inflammation, et quand on jeûne sec, on ne boit pas. Enfin, à côté de cela, un naturopathe aurait pu proposer l’utilisation de certaines plantes ayant des propriétés anti-inflammatoires très intéressantes comme le curcuma et proposer au patient de suivre des séances de réflexologie pour accélérer le processus de réparation des organes. Toutes ces solutions sont cumulables mais il faut être honnête : Faire récupérer un corps aussi atteint prend du temps, beaucoup de temps. Et seul des injections régulières et Cortisol permettront à Richard de se mouvoir le temps que son corps récupère, si un jour il suit un tel protocole. La naturopathe peut permettre au corps et ses organes de récupérer mais cela prend du temps, quand les traitements, eux agissent tout de suite, bien qu’ils ne soient que des substituts de ce que le corps devrait normalement pouvoir produire de lui-même. Ce qu'il faut bien comprendre que même si la Cortisol a permis à Richard de marcher à nouveau, il ne faut pas oublier que son système n’est en rien relancé. Il s’agit juste d’une solution de secours. Autrement dit, tant qu’il n’aura enclenché un processus de réparation et régénéré ses glandes surrénales, son corps ne produira pas de cortisol et Richard devra régulièrement s’en injecter, auquel cas, il perdra à nouveau l’usage de ses membres. Après pour être tout à fait honnête, relancer complètement le système et rendre les glandes surrénales à nouveau effectives et capables de produire suffisamment de Cortisol demande du temps, peut être plusieurs années dans certains cas et une aide médicale est indispensable pour pouvoir vivre normalement, le temps que la crise passe. Dans le cas présent, l’alliance de la naturopathie et de la médecine est indispensable. Selon-moi les deux vont de pair et c’est ce que j’essaie de développer au cours de mes vidéos. Sur ce je te souhaite une excellente fin de journée et on se dit à très bientôt pour la prochaine vidéo, Pour voir la vidéo originale : https://youtu.be/SryyG7sqaiU
par Naturop 03 sept., 2020
Maigrir est un problème, vraiment. Les questions comment mincir et comment perdre du poids font parti des requêtes les plus recherchés sur Google ces dernières années. Et à raisons. Le marché de la minceur pesait plus de 3.6 milliards d’euros en 2015 et ces résultats ne font qu’augmenter d’années en année. Parmi les pays constituants l’OCDE on estime qu’un adulte sur deux est en surpoids ou obèse et ce serait aussi le cas d’un enfant sur 6. Du côté de la France, 54% des hommes et 44% des femmes adultes seraient en surpoids ou obèse, et pareil, cette tendance est à la hausse chaque année ce qui explique l’engouement si grand pour les produits et programmes minceurs que l’on trouve plus seulement dans les lieux spécialisés comme les salles ou magasins de sport mais désormais aussi à la supérette du coin où vous achetez les aliments nécessaire à votre nouveau programme pour perdre du poids. Tout ca pour dire que la minceur représente un marché énorme qui a encore de belles années a vivre. Et bien qu’ils puissent passer inapercus, les produits allégés, a calories réduites sont au cœur de ce gros gâteau, car en représente la plus grosse portion. On connait tous ce genre de produits. On peut prendre par exemple les céréales spécial K, les barre glacées à moins de 100 calories ou encore les repas minceur déjà prêts comme ceux de la marque Comme j’aime. Cependant, si ce marché se porte bien, ce n’est pas tant le cas de notre santé. Après tout l’économie d’un produit repose sur sa capacité à répondre à un besoin. Et c’est assez logique quand on y pense, car de l’état de notre santé va en partie découler de notre capacité à perdre ou stocker du gras. Mincir n’est pas maigrir et c’est pour cette raison que les bienfaits des régimes classiques ne tiennent pas sur le long terme et sont donc nécessaires à chaque fois que nous voulons perdre du poids pour une occasion définie. La question est d’ordre biologique et sa réponse doit être physiologique. Dans l’idée qu’on s’en fait, maigrir est un mécanisme permettant de perdre du poids par l’intermédiaire de certains sacrifices. Perdre du poids c’est se priver, c’est faire plus de sport, c’est suer, cela demande donc des efforts. C’est une sorte de lutte contre son corps pour le forcer à lâcher les kilos en trop qui nous gênent. Le truc c’est qu’un tel effort ne peut être maintenu indéfiniment et si il n’est pas naturel pour notre corps, interviendra à un moment donné un point de rupture, à partir duquel il ne sera plus possible pour nous de maintenir ces contraintes et par la force des choses on finira par reprendre tout ce qu’on a perdu. Mincir au contraire, part d’un postulat plus sain en adéquation avec notre biologie. L’idée est de considérer que si le corps est parfaitement nettoyé, que les organes fonctionnent normalement, que les émonctoires sont parfaitement opérationnels et que les glandes produisent des hormones en quantités nécessaires, alors le poids se régulera de lui-même. Si on a du poids en trop on aura tendance à en perdre et à contrario si on en manque, le corps reprendra quelques kilos. Mais à priori si vous regardez cette vidéo, c’est que vous êtes plus intéressés par le fait d’en perdre que d’en prendre. Ce qui nous amène au point suivant : Les régimes hypocaloriques sont inutiles Ouais c’est pas hyper encourageant dit comme ça, et dans les faits vous pouvez me rétorquer que vous priver et manger moins de calories vous a permis à de très nombreuses reprises de perdre du poids et donc que c’est efficace, et sur ce point vous aurez tout à fait raison. Ce qui m’amène à dire que ces régimes sont inutiles, ce sont leurs effets sur le corps, leur impacte sur les hormones mais aussi le fait que leurs effets ne sont pas durables sur le long terme. Si il y’ une chose que j’ai compris et dont j’aimerai vous parler au travers de cette vidéo, c’est que si votre corps fonctionne bien, le poids excédentaire partira de lui-même. Et pour appuyer mes propos je vais vous parler de mon expérience personnelle. J’ai toujours eu des rondeurs et quand j’étais plus jeune j’étais assez complexé par mon poids. Vers mes 14/15 ans je me suis mis à m’intéresser à la nutrition, à faire du sport et j’ai eu des premiers résultats encourageants, mais toujours avec une certaine couche de graisse au niveau du ventre. J’ai testé tout ce qui existait en terme de régime, du régime hollywood au régime Dukan qui soit dit en passant devrait être renommé le régime du***. Je me suis suis ensuite mis à compter les calories et à en manger 2 fois moins qu’il m’en fallait pour me retrouver à moins de 50kg pour 1m72. C’est vraiment pas énorme, et ce sans jamais atteindre l’objectif que je m’étais fixé. Ce que je perdais, c’était essentiellement du muscle. J’ai ensuite repris une alimentation normale, repris tous mes kilos perdu, tenté d’autres régimes qui à chaque fois donnaient les mêmes résultats pour revenir au même point. Sans même parler du fait que dès que je faisais un excès aussi minime soit-il, je prenais instantanément 1 à 2kg. Aujourd’hui j’écoute simplement mon corps, je mange ce dont j’ai envie et si j’ai envie de manger des glaces, plusieurs tablettes de chocolat ou n’importe quel produit sucré qui par le passé m’auraient fait prendre du poids, je peux désormais le faire sans craindre de reprendre plusieurs kilos. Et même si cela arrivait, je sais pertinemment que je les perdrai dans les jours qui suivent car mon corps a finalement trouvé un certain équilibre. Pour en revenir au sujet des régimes hypocaloriques et de leur relative efficacité sur le long ce que j’ai compris c’est que ce qui fait dysfonctionner le corps ce sont les déchets et les toxines qui s’y accumulent et font dépérir le système jusqu’à le ralentir au point où l’on est obligé d’utiliser des méthodes plus que drastiques pour palier à ces défaillances. Et il en ira de même pour relancer ledit système. Ce qui a demandé des efforts pour polluer demandera des efforts pour nettoyer mais nous y reviendrons en fin de vidéo. Lorsque l’on est jeune, on a beaucoup plus de facilité à brûler du gras, d’ailleurs durant cette période de nos vie on ne prend que très difficilement du poids. Ceci est dû à un métabolisme qui fonctionne parfaitement et qui se réduit avec l’âge à force d’oxydation, de pollution. Ce n’est pas tant le fait de vieillir qui pose problème mais plus l’accumulation de déchets journaliers multipliés par le nombre d’année depuis lesquelles le problème perdure. Pour fonctionner correctement, le corps a besoin de ne pas être pollué et en même temps d’avoir les ressources nécessaires pour maintenir un fonctionnement normal. Ces ressources sont les vitamines, minéraux et autres substances utiles à la vie qu’on ne retrouve pas forcément dans les régimes dits drastiques. Un régime inadapté physiologiquement va être source de stress physique pour le corps augmentant ainsi le taux de Cortisol qui est une hormone ayant beaucoup d’effets secondaires néfastes dont la prise de poids par résistance à l’insuline. Ce qu’il faut retenir c’est qu’un régime alimentaire qui ne contient pas ce dont le corps a besoin, même si il peut nous faire maigrir sur le court terme, entraînera un stress oxydatif, donc un vieillissement des cellules, organes, glandes et par conséquent le système hormonal, ralentissant le métabolisme et rendant la perte de poids de plus en plus difficile, voir impossible dans certains cas. Et ce même en usant de méthodes de plus en plus drastiques, qui ne font que tirer un peu plus sur la corde ce qui entraînera une reprise de poids dès le retour à une alimentation plus classique. Physiologiquement, une alimentation inadaptée et dénaturée entraîne un stress oxydatif qui lui-même entraîne une perte d’ions électriques au niveau de nos cellules. Ces dernières ayant besoin de ces ions pour fonctionner correctement, ne peuvent alors plus assurer leurs fonctions normales et le métabolisme s’en voit ralenti. C’est bête à dire, mais la seule chose à faire pour perdre du poids et mincir durablement c’est de nettoyer son corps, le problème revenant aux toxines accumulées dans ce dernier. Lorsqu’il fonctionne de manière optimal, le corps est une machine à brûler du gras qui s’encrasse à mesure qu’il se remplit de toxines. Il en va de même pour la rétention d’eau. Comme je l’ai dit plus tôt, j’ai longtemps eu un gros complexe sur mon poids et notamment au niveau de mon ventre. Et pour cause, j’avais une couche de gras que je trouvais assez gênante doublée d’une belle capacité à fair de la rétention d’eau. Alors j’ai testé les infusions drainantes ( queue de cerise, reine des prés, pissenlit… J’ai même fait des tisanes imbuvables à base de bout de bois ). J’ai ensuite essayé les drainants industriels, les ampoules, le BOP… pour finir par des drainages lymphatiques, qui vous l’aurez deviné, n’ont pas non plus donné grand-chose. Mais avec du recul c’est assez logique, vu qu’à l’époque je ne comprenais rien au fonctionnement du corps et pourquoi il réagissait de la sorte. Ce que j’appelle ici rétention d’eau s’apparentait à de l’œdème. Quand le corps a trop de déchets à gérer, une solution qu’il peut adopter est d’augmenter le volume d’eau dans le corps afin de diluer ces déchets et ne pas en avoir une concentration trop forte, ce qui gênerai les échanges dans le corps. Et ce fait s’est avéré juste, puisque dès lors que je commençais à me nettoyer, je me suis mis à aller abondamment aux toilettes, et à dégonfler, sans avoir à utiliser un quelconque draineur, et leur résultats eux, furent cette fois-ci, durables. Dans les faits, quand on veut perdre du poids, tout est question de métabolisme. Et par métabolisme, j’entend un fonctionnement optimal du corps, de ses organes, glandes, émonctoires etc… Si par exemple vous avez un système digestif qui tourne au ralenti parce que votre corps est fatigué et encrassé de déchets, alors forcément tout le reste va moins bien fonctionner. Je compare très souvent l’intestin à la gare du Nord. Si ca roule tout va bien, mais si vous avez une quelconque panne ou ralentissement à cet endroit là, c’est tout le système qui s’en voit ralenti. En c’est pareil pour la globalité du corps. Si certains déchets se retrouvent dans le sang, cela va forcer le corps à fournir plus de travail pour le même résultats et donc à termes l’épuiser. Et comme tout est lié dans le corps, ce qui va être mauvais a un certain niveau va impacter tout le reste. Ces déchets sont d’ailleurs en règle générale à l’origine des maladies. Si l’on reprend l’exemple du sang chargé en toxines, le corps va devoir diluer ce sang et donc en augmenter le volume à déplacer pour pouvoir maintenir un apport d’oxygène dans les zones périphérique, ce qui nécessite de pomper plus de sang. En termes médical, on appelle ca l’hypertension. Enfin tout ca pour dire que si on veut que notre corps fonctionne correctement et évacue ses surplus de lui-même il faut le nettoyer et le reminéraliser. Et les hormones dans tout ca ? Les oublier serait une grave erreur. Par exemple la leptine qui est l’hormone qui va gérer les entrées et sorties de gras peut littéralement ruiner votre perte de poids si elle n’est pas produite en suffisance et c’est généralement le cas lorsque l’on entreprend un régime drastique. De la même manière le Cortisol, l’hormone du stress, peut créer une résistance à l’insuline et avoir tendance à vous faire stocker et ce même si vous ne consommez que très peu de sucres. Si la glande thyroïde est épuisée un ralentissement assez sévère du métabolisme risque d’apparaître, rendant très difficile toute perte de poids. J’ai déjà parlé de ces sujets dans mes précédentes vidéos alors je vous invite à y faire un tour si ce n’est pas déjà fait ! Au final, si on veut mincir durablement tout n’est qu’une question de nettoyage et d’alimentation. Nettoyage par le jeûne, par les purges, du repos et bien d’autres choses et l’alimentation par la consommation d’aliments simples, basiques, peu transformés, vivants, contenant les ressources nécessaires au fonctionnement normal du corps, comme les fruit, légumes ou oléagineux par exemple. Derrière ça, si le système est vraiment encrassé et ralenti et qu’on veut tout de même mincir, on peut s’aider de certaines plantes qui peuvent baisser la glycémie, couper la sensation de faim ou encore accélérer le métabolisme. Je pense notamment à la cannelle, capable de faire baisser la glycémie jusqu’à 30% tout en aidant à lutter à contre la résistance à l’insuline, elle-même à l’origine de la prise de poids non contrôlée ou encore le thé vert qui est à ma connaissance un des meilleurs booster de métabolisme connus à ce jour. Alors bien évidemment le sport n’est pas à négliger et faire circuler le sang permet accroître la respiration cellulaire ce qui va forcément aller dans le sens de la parte de poids. Mais le message que je voulais faire passer dans cette vidéo c’est que ce n’est pas tant de réduire les quantités qui va permettre de perdre du poids durablement mais simplement de permettre au corps un retour à son fonctionnement normal. Et ce faisant, il se chargera de lui-même d’équilibrer votre poids en fonction de vos besoin physiologiques. Alors je n’ai pas pu approfondir tous les points traités dans cette vidéo, mais si vous voulez en savoir plus, ils sont développés dans les autres vidéos de ma chaîne. Je vous invite à y jeter un coup d’œil si la relation alimentation et santé vous intéresse. C’est tout pour moi. En attendant la prochaine fois je te souhaite une bonne fin de journée et une bonne nuitée. Pour voir la vidéo originale : https://youtu.be/ofQipOLFonQ
par Naturop 14 août, 2020
Quoi qu’on en dise, le jeûne fait parti intégrante de nos vies et nous le pratiquons tous, tous les jours, sans même nous en rendre compte. Il fait parti d’un mécanisme de récupération normal du corps et se présente parfois comme la seule alternative possible à certains problèmes de santé bien que le sujet soit très controversé. Cette vidéo est une introduction au jeûne ou plutôt au sujet du jeûne. Nous allons faire un rapide tour de la notion de jeûne, voir les différents types de jeûne qu’il existe en fonction des privations qu’ils entraînent mais aussi de leur durée. Enfin nous parlerons rapidement de ses effets bénéfiques sur le corps. Que l’on parle de santé ou de religion, le principe de jeûner est omniprésent. On le retrouve dans le catholicisme avec le carême, dans l’islam avec le ramadan ou de manière plus dispersée dans la religion juive, notamment avec le jeûne de Kippour. Dans tous les cas, il s’agit à chaque fois de se priver de nourriture afin de nettoyer son corps et aider son âme ou esprit à s’élever dans la spiritualité. D’ailleurs, lorsque l’on observe les lois religieuses concernant l’alimentation (ou la privation dans le cadre du jeûne) en creusant un peu on se rend compte qu’il s’agit toujours d’une question de santé. Comme par exemple le fait de ne pas mélanger le lait et la viande dans le judaïsme qui peut créer des douleurs lors de la digestion. Dans notre société actuelle, si l’on omet la raison religieuse, on retrouve encore une fois le jeûne un peu partout. Si on est amené à faire une prise de sang ou des tests en hôpitaux, il est demandé de jeûner un certain nombre d’heure avant. Mais un mouvement lancé an milieu du 19e siècle prône aujourd’hui le retour du jeûne dans nos habitudes de vie, j’ai nommé l’hygiénisme. L’hygiénisme est un courant politique et social qui met en son centre la santé. La logique hygiéniste a pour idée de trouver ce qui marche le mieux pour notre corps et de l’appliquer au quotidien. Et forcé de constater que le jeûne et ses multiples bienfaits n’est pas un élément qui peut être ignoré, surtout qu’il ne demande littéralement rien pour être mis en place, si ce n’est justement de ne rien absorber pendant une durée déterminée. Le jeûne est un outil qui a toujours été utilisé et qui est loin d’être dangereux pour la santé, tant qu’on ne dépasse pas nos propres limites et qu’on y est à minimum entraîné. Et bien qu’il soit de croyance commune qu’on serait amené à mourir si le jeûne dépasse 24h, dans les faits ne rien manger ni boire pendant 3 à 5 jours n’a rien de dangereux, si ce n’est de ralentir notre métabolisme et de se sentir faible, mais cela reste nécessaire pour enclencher le processus de régénération dont nous parlerons juste après. Il est d’ailleurs à noter que dans la nature, les animaux pratiquent aussi le jeûne. C’est un réflexe instinctif. En cherchant un peu sur internet il est assez facile de trouver des témoignages de personnes ayant vu leur animal jeûner plusieurs jours consécutifs et s’en tirer après avoir mangé un aliment mortel pour ces derniers. Les enfants font d’ailleurs instinctivement la même chose lorsqu’ils sont malades, ils n’ont pas faim mais veulent simplement dormir. Ne rien manger et dormir est le meilleur moyen pour récupérer mais aussi celui le plus en désaccord avec nos habitudes actuelles. C’est par habitude que nous mangeons régulièrement, mais le corps lui n’a pas forcément besoin de manger à heure fixe, et c’est une des raisons pour laquelle nous stockons autant de nos jours. Si le jeûne est aussi efficace c’est parce qu’il permet de mettre à l’arrêt certaines fonctions du corps pour en activer d’autres. Dans une précédente vidéo, je parlais du fait que les épisodes de stress avaient pour conséquence de faire chuter le système immunitaire et de bloquer la digestion pour favoriser la production de certaines hormones afin d’assurer sa survie. Quand nous jeûnons c’est pareil. On met à l’arrêt le système digestif qui habituellement utilise en permanence une grosse partie de notre énergie, laissant au corps la capacité de se régénérer. Il est d’ailleurs à noter que lorsque nous jeûnons, nous sommes en général moins fatigués et nécessitons moins de sommeil, tellement l’économie d’énergie est grande, malgré le fait que tous les autres systèmes du corps, normalement en pause soient alors en marche. Le mécanisme du jeûne est le suivant : On arrête de manger et de boire s’il s’agit d’un jeûne sec, le système digestif se met au repos et au bout d’un certain nombre d’heures le corps comprend qu’il peut s’atteler à la réparation. J’approfondirai plus en détail ce point dans les prochaines vidéos traitant du jeûne mais le jeûne a grossièrement pour rôle de nettoyer le corps et de réparer ce qui est cassé, quand même l’actions de nombreux compléments ou traitements est inefficace. Le corps se met alors à fonctionner sur ses réserves internes et utilise nos réserves de gras pour continuer à fonctionner normalement. Le muscle lui est préservé par l’action de divers mécanismes ainsi qu’une production accrue d’hormones de croissances. C’est d’ailleurs pour cela que nous produisons cette hormones en dormant : Tout simplement car il s’agit d’une période de jeûne, bien qu’elle soit courte. Poursuivre le jeûne effectué pendant la nuit est un bon moyen de s’habituer à jeûner. On appelle jeûne intermittent le fait de se nourrir dans une fenêtre horaire de 8h et de jeûner le reste du temps. Par exemple, on peut s’alimenter à partir de midi et finir son dernier repas à 20h, laissant au repos le système digestif 16h par jour. Une fois habitué, on peut augmenter les durées et arriver à 24h, 36h voir 48h. On caractérise le jeûne court par un jeûne de moins de 48h mais les durées peuvent varier selon les écoles. Ces jeûnes ont pour but de mettre au repos les systèmes du corps quand on considère que pour réparer en profondeur, il faut jeûner plus de 72h. C’est ce qu’on appelle un jeûne long. Mais ce ne sont selon moi que des estimations, car le jeûne sec (qui n’autorise ni nourriture ni liquide) n’a pas le même effet sur le corps que le jeûne hydrique (qui lui autorise le fait de boire) aussi appelé jeûne à l’eau. Et on estime qu’un jour de jeûne sec est équivalent à 3 jours de jeûne à l’eau en termes de régénération, mais j’approfondirai ce point plus tard. Enfin le jeûne au jus est une variante du jeûne à l’eau. Le principe reste de laisser le système digestif au repos (ce qui est le cas quand on consomme des jus de légumes) tout en ayant un bon apport en vitamines et minéraux. Cela permet de profiter des effets bénéfiques du jeûne hydrique, tout en ayant un sentiment de satiété au vu de la richesse minérale de ces derniers. Voilà je pense avoir fait un rapide tour des différents types de jeûnes et j’espère que la suite vous plaira tout autant que cette vidéo. Pour voir la vidéo Youtube : https://youtu.be/B5Ye1uCRUXk
par Naturop 14 août, 2020
C’est un fait connu, les femmes sont plus susceptibles de développer des infections urinaires que les hommes. En effet on estime qu’une femme sur deux aura une cystite dans sa vie contre un pourcentage négligeable chez l’homme, tellement il paraît faible. Il est donc légitime de se demander pourquoi les femmes ont plus d’infections urinaires ou cystites que les hommes et que faire pour les éviter. Avant de se pencher sur les raison entraînant des infections urinaires en tant que telle, il faut commencer par définir ce qu’elles sont et leur symptômes. L’ infection urinaire, aussi appelée "cystite" est une infection qui peut toucher une ou plusieurs parties du système urinaire : les reins, les uretères, la vessie et l’urètre. Elle se manifeste le plus souvent par des douleurs ou une sensation de brûlure lorsqu’on va aux toilettes et s’exprimer parfois par des douleurs abdominales et de la fièvre. Dans cette vidéo on va essayer de comprendre d’où ça vient et quelles solutions on peut apporter au corps pour s’en débarrasser. Quand on parle d’infection urinaire, on parle d’infection. Autrement dit cela sous entend un développement de bactéries au niveau de la zone infectée. La première bactérie qui est un peu la star dans le domaine et représente 80% à 90% des cas recensées est appelée Escherichia coli . Les autres un peu moins connues sont en général Proteus mirabilis, Entérobacter, Citrobacter, etc. La raison pour laquelle les femmes ont bien plus tendance à développer des infections urinaires que les hommes est anatomique. En effet, l’anus et l’extrémité de l’urètre sont bien plus près chez la femme ( entre 2.5 et 4 cm ) que chez l’homme où cette distance est environ 8 fois plus grand ( entre 20 et 25 cm ). Ce faisant si possibilité d’infection il y’a, des bactéries provenant de la flore intestinale auront beaucoup plus de facilité à venir infecter les voies urinaires chez la femme. Cependant, ce qu’il faut garder à l’esprit c’est qu’une infection, où qu’elle soit localisée demande des préparatifs, à savoir un système affaibli, par de l’inflammation notamment. Maintenant que les bases sont posées voyons ensemble comment éviter que cela se produise. Je ne parlerai pas des bons réflexes à avoir pour éviter les infection urinaires, vous les connaissez mieux que moi. Je vais aborder le problème comme je le ferai lors d’une consultation de naturopathie. Pour comprendre ce qu’il se passe il va falloir procéder par étape. Concernant les infections urinaires je vois 2 problématiques régler. La première, c’est qu’il y’a visiblement un problème inflammatoire à régler, c’est la raison pour laquelle on peut être irrité. Et d’ailleurs, il ne peut pas y avoir d’infection sans inflammation. La seconde problématique tient des bactéries qui peuvent infecter la vessie. Toutes les muqueuses possèdent leur propre biote. L’intestin a le biote intestinal et il en va de même pour la vessie. Ce biote est lui-même composé de bactéries. Le fait que d’autres bactéries, puissent s’y installer, signifie que les bactéries qui peuplent normalement la vessie sont manquantes ou affaiblies. Laissant ainsi la place à d’autres bactéries, parfois provenant d’autres parties du corps, de s’y installer alors qu’il ne s’agit pas de leur milieu naturel. Maintenant que le problème est posé, voyons ensemble les solutions. En réalité ces deux problématiques n’en font qu’une seule, l’une entraînant l’autre. Je m’explique. Les bactéries au niveau de la vessie composent le système immunitaire de cette dernière. L’inflammation va avoir tendance à détruite ces bactéries. Ce qui va laisser la place à n’importe quelle autre pour s’y installer. Le problème à régler est donc l’inflammation. Les éléments inflammatoires principaux sont le café, le tabac, l’alcool et le stress. Le stress en particulier car la production de cortisol qui y est liée a pour conséquence de faire chuter le système immunitaire en plus de créer de l’inflammation dans tout le corps. Au niveau de l’alimentation l’inflammation peut aussi être causée par les produits laitiers, céréaliers et les protéines animales. La viande rouge notamment. Je vais maintenant vous proposer un rapide protocole pour vous débarrasser des infections urinaires en quelques semaines : -La première étape consiste à réduire autant que possible les éléments que je viens de citer. Pour le stress vous pouvez faire des exercices de respiration ou de la méditation par exemple. -La seconde étape vise à consommer des éléments anti-inflammatoires naturels. Et j’en vois 2 principaux : Les jus de légumes et le vinaigre de cidre. Pour les jus je vous renvoie à ma vidéo sur le sujet. Concernant le vinaigre de cidre, l’idée est simplement de diluer dans un verre d’eau l’équivalent d’une à deux cuillères à soupe de vinaigre de cidre et d’y ajouter du miel si vous ne supportez pas le goût. Faîtes ça chaque jour pendant 2 semaines et vous devriez être débarrassés des vos infections. Enfin pour ce qui est des bactéries, si vous parvenez à canaliser l’inflammation, la nature reprenant ses droit, les bactéries qui peuplent normalement la vessie devraient reprendre leur place, remplaçant celles provoquant l’infection. Voilà c’est tout pour cette fois. Pour voire la vidéo Youtube : https://youtu.be/sLm0VEU5f48
par Naturop 14 août, 2020
Alors je sais c’est contre intuitif mais manger du sucre peut relancer votre perte de poids. Je dirai même que manger du sucre est nécessaire pour perdre durablement du poids et ne pas se retrouver bloqué au même poids pendant plusieurs semaines ou mois. Si ce que je viens de dire vous semble étrange, alors regardez la vidéo jusqu’au bout pour bien tout comprendre. Je l’ai expliqué en partie dans les précédentes vidéos mais la perte de poids est intimement liée à la consommation de sucre. D’où l’efficacité des régimes sans sucre. Arrêter de manger du sucre permet de forcer le corps à taper dans les réserves de gras pour s’alimenter en glycogène. Nous l’avons aussi vu, pour perdre du poids, il faut garder un niveau d’insuline bas, car l’insuline a pour effet de faire stocker du gras. Et plus un aliment à tendance à faire monter la glycémie rapidement plus la réponse en insuline sera forte. Autrement dit, plus l’index glycémique d’un aliment est élevé, plus il aura tendance à nous faire grossir. Vous trouverez par ailleurs un tableau récapitulatif des aliments avec leur teneur en sucre en description. D’ailleurs la plupart des régimes actuels sont nés de ce principe : Réduire les quantités de sucre pour perdre du poids rapidement. Et ça marche. En règle générale ces régimes permettent de mincir en quelques jours et de perdre plusieurs kilos en quelques semaines. Jusqu’à ce que l’on stagne. Et c’est là l’objet de la vidéo. Nous allons voir comment éviter cette stagnation quand on entreprend un régime et comment débloquer la perte de poids si on stagne déjà depuis plusieurs semaines ou mois. Pour ce faire, nous allons parler d’une hormone que j’ai déjà cité dans une précédente vidéos. La leptine. Cette hormone peut devenir votre meilleure alliée comme votre pire cauchemar. Si vous la maintenez haute, alors maigrir deviendra un jeu d’enfant, autrement, je vous souhaite bien du courage. Pour comprendre ce qui se cache derrière cette hormone, il faut partir d’un principe simple : La graisse représente les rations de survie du corps. Pour appuyer ce point laissez-moi vous raconter une petite histoire. En 2500 Avant Jc, un groupe originaire de Taiwan décida d’aller coloniser les îles alentours. C’est ce qu’on appelle la migration Austronésienne. Il y’a 1000 ans, ils commencèrent à coloniser la Polynésie mais le voyage étant long et difficile seuls celles et ceux ayant des réserves suffisantes en gras purent survivre au voyage. C’est ce qu’on peut appeler un épisode de sélection et pour le coup il fut assez violent. Par conséquent, ce sont les descendants des rescapés de ce voyage qui peuplent aujourd’hui la Polynésie. Ces personnes ayant hérité d’une capacité à stocker du gras alliée à une alimentation très riche, se retrouvent aujourd’hui avec le plus gros taux d’obésité au monde. Alors pourquoi je vous parle de la Polynésie alors que vous êtes bloqués en France depuis 5 mois ? Par ce que, tout comme les polynésiens, votre capacité à stocker du gras vous vient de l’évolution. Ce gras représente des stocks de survie en cas de pépins et le corps tient à les garder, pour sa survie. Si on s’amuse à faire des tests génétiques sur nos origines, on se rend rapidement compte que nos ancêtres ont pas mal bougé. Et même si ils n’ont pas forcément fait du surf en Polynésie, on peut facilement imaginer que les voyages furent rudes et que si vous avez aujourd’hui du poids à perdre, c’est que vous avez hérité de leur capacité à stocker du gras. Sauf qu’aujourd’hui ça nous est plus défavorable qu’autres chose et les personnes qui voyagent encore en marchant représentent plus une curiosité qu’une généralité. Ce qui nous amène à la question : Comment perdre du poids ? Notre capacité à stocker du gras étant inscrite dans notre génétique par adaptation aux besoins d’antan, les règles du jeu n’étant plus les mêmes, il faut désormais tricher. Ainsi, pour perdre du poids rapidement et durablement, il faut tromper le corps. Et arrêter d’un coup le sucre pour maigrir n’est généralement pas la meilleure stratégie. D’ailleurs que se passe-t-il lorsqu’on entreprend un nouveau régime ? On perd rapidement pendant 2 ou 3 semaines puis on stagne. Alors on essaie de maintenir tant bien que mal ce régime, on augmente le temps d’exercice physique, on diminue les quantités que l’on mange. Et le corps s’adapte encore. Le régime n’étant pas tenable, on abandonne et on reprend tout le poids perdu en l’espace de quelques jours, gâchant ainsi des semaines d’efforts. Et tout cela est dû à la leptine. Arrêter le sucre est une bonne stratégie à très court termes mais peu intéressante quand on sait que perdre du poids s’apparente plus à une course de fond qu’un sprint. A contrario un régime sans sucre avec 1 repas très sucré par semaine est une bien meilleure stratégie à moyens/long terme. Vous vous dîtes probablement que si vous faîtes ça vous allez tout reprendre et qu’il s’agit de la pire idée au monde. Et pourtant, beaucoup de personnes qui font une relance glycémique une fois par semaine perdent plus de 500g le lendemain même. Si vous voulez perdre du poids rapidement vous avez deux options : Faire un régime sans sucre et stagner au bout de quelques semaines pour finir par tout reprendre, ou bien ajouter une relance, une fois par semaine pour faire comprendre au corps qu’il est inutile de se bloquer, et donc poursuivre sa perte de poids. Du coup quand et comment faire cette relance glycémique ? Déjà une relance glycémique c’est quoi ? Concrètement il s’agit de donner plus de sucre au corps qu’il n’en reçoit d’habitude. Ce n’est pas vraiment un cheat meal dans la mesure où l’idée n’est pas de manger n’importe quoi non plus. C’est plus un repas où vous allez vous faire la pizza dont vous rêvez tant, un petit déjeuner copieux ou un bon plat de pâtes. L’idée n’est pas non plus de manger jusqu’à vomir mais simplement de se faire plaisir avec les produits sucrés que vous vous interdisez habituellement dans le cadre de votre régime. Et c’est bien évidemment bon pour le moral et ça aide à tenir. Je parle d’une relance une fois par semaine car il a été prouvé que pour être secrétée, la leptine a besoin d’être relancée en moyenne tous les 7 jours (vous pourrez trouver des sources en descriptions). Quand la faire ? Là ce sera à vous d’en décider. Si vous avez pour habitude de vous faire plaisir en famille un jour en particulier ou de sortir, alors peut être qu’il serait intéressant de choisir ce jour-ci. Ou bien, si vous avez un resto programmé, profitez-en pour utiliser votre joker. Et si ça fait plusieurs semaines ou mois que je stagne et qu’une relance ne suffit pas ? Comment faire pour relancer ma perte de poids ? Dans ce cas, c’est que le système a tellement été brutalisé qu’il faudra une relance plus conséquente. De quelques jours, peut être une semaine. Là l’idée ça sera de reprendre l’alimentation que vous aviez avant de débuter votre régime et de manger comme cela durant quelques jours. Vous risquez de reprendre 1 ou 2 kg mais pas de panique cela vous permettra d’en perdre plus par la suite. Considérez cela comme un pas en arrière pour prendre plus d’élan. Et une fois votre régime repris, vous programmerez dès le départ une relance une fois par semaine et cette fois ci, vous parviendrez à atteindre vos objectifs, une bonne fois pour toutes. Voilà c'est tout pour cette fois ! Pour voir la vidéo originale : https://youtu.be/7FLzMImqf_4
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